Alentejo-Algarve
Environ 400 kilomètres séparent Coimbra - en passant par Leiria, Bathala (véritable oeuvre de broderie en pierre), l'alentejo du nord (terre des chevaux) puis du sud (début des zones seches et caillouteuses) - de Odeceixe, ville frontière de l'Algarve, terre du vrai sud.
Premier arrêt: entre Sesimba et Setubal, pour la nuit - extrêmement fraîche- dans les collines.
Encore une fois, la nuit est animée par les colonies de scouts (encore des parents qui se débarrassent de leurs chérubins pendant les vacances).
Chants et incantations sorcelleresques autour du feu jusqu'à pas d'heure, et bien sûr lever au sifflet à 5heures du matin pour aller courir - sans même avoir avalé quoi que ce soit- dans la montagne.
Ue nuit extrêmement difficile car très fraîche, mais un réveil - outre le sifflet - royal au son des pic-verts, coucous, et autres oiseaux chantonneursdumatin.
Petite marche - plus à la cool que nos infortunés camarades de camping- au milieu des montagnes vertes de mousse, des vignes et des palmiers.
Route vers Sétubal pour prendre un café sur la plage, juste en face du manhattan local (pointe de Troia).
Départ pour le sud en ligne droite, sans arrêt ni traînement de pieds.
Odeceixe, fameuse Odeceixe. Effectivement, les Bonet ont toujours le don pour trouver les endroits merveilleux. A l'écart de tout tumulte touristique, et chauffée par les rayons du soleil, Odeceixe - prononcez "odécheyché", et non "odesexe"..m'man, p'pa, m'enfin!- est un petit bourg d'où l'on aperçoit, perché sur les hauteurs, le moulin (encore en activité)
sur les pales duquel ont été attachées des sortes de poteries trouées de tailles différentes, afin de produire des notes flutesques à chaque coup de tourniquet...magnifique!
Odeceixe, ce sont des ruelles blanchies à la chaux qui se mêlent et s'entremêlent, et vous permettent de croiser, par chance hasardeuse, quelque aimable habitant Odeceixien (?), sourire en grand, paluches écartées et prêtes à serrer fort la votre- de paluche.
L'occasion aussi d'apprécier un premier sumol au soleil. Puis direction la plage d'Odeceixe, d'un côté l'océan, de l'autre une lagune turquoise magnifique, et resurgissent quelques souvenirs des longues heures à patauger dans les lagunes Gabonaises...comme quoi..
Le temps de s'en remettre et nous voilà partis vers Aljézur. Premier contact réussi, sur le mur du bar du coin (blanchit à la chaux) trône une vespa jaune...
Le camping se trouve à 3km par les pistes et 6km par la route de la plage d'Amoreira, avec d'un côté des roches noires cisaillées par le sel et une avancée de sable blanc emmitouflée dans un manteau d'embruns,
et de l'autre côté des roches recouvertes de mousse épaisse, parsemées ça et là de quelques flaques pleines d'anémones de mer, et une plage de sable jaune très fin, cloturée par des falaises en escaliers aux reflets rouge/argenté.
L'occasion rêvée d'accompagner le soleil dans son sommeil en mangeant au restaurant en haut de la dune, avec vue imprenable sur le ciel rougissant.
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